Catégorie : Bien être

LES PAROLIERS

Notre vision

Au sein de notre collectif Les Paroliers, nous partageons une vision commune de l’accompagnement étayée par les valeurs de la démocratie participative, notamment l’égalité et l’affrontement constructif des visions.

Elle se déploie sur 5 axes :

Se positionner dans un rôle de tiers engagé
Adopter ce positionnement dans nos accompagnements, c’est se placer non pas comme sachant qui apporterait un savoir, mais comme expert de la dynamique de groupe pour lui permettre de s’ouvrir à sa propre expertise, de se confronter pour construire ensemble.

Penser système dans l’accompagnement
Penser système organique, c’est penser globalement les interactions entre l’individu, les relations interpersonnelles et l’environnement de manière écologique, en vue pour favoriser le sentiment d’appartenance et la singularité de chacun.

Développer la coopération dans les équipes
Favoriser la coopération dans l’organisation, c’est :
• Permettre la participation de chacun à tous les niveaux hiérarchiques (une parole accompagnée, libre qui permet la créativité et la compréhension).
• Reconnaître les talents de chacun (qui permet de retrouver la motivation).
• Clarifier la place de chacun (un « qui fait quoi » clarifié).
• Surmonter la peur du conflit pour permettre l’émergence d’une forme de conflictualité dans un environnement sécurisé : se dire les choses, dépasser les clivages, et les tentations de radicalisation pour progresser collectivement.

Stimuler la co-réflexion des dirigeants et managers, des responsables
Amorcer un travail de co-réflexion, c’est d’abord réfléchir avec le commanditaire et construire un accompagnement sur-mesure, puis l’ajuster tout au long de l’intervention pour rester au plus près de ses besoins. Nous accompagnons les responsables à « penser » ensemble le collectif de travail au sein du CODIR et dans les directions, les services, les équipes.

Favoriser la diversité par la prise en compte de la légitimité de chacun
Mettre la question de la légitimité et de l’engagement au cœur de nos interventions, c’est permettre à chacun d’oser être soi, de prendre sa place et s’affirmer dans le collectif pour le bénéfice de tous.
L’enjeu est de favoriser l’expression personnelle, même imparfaite, à partir de soi, au-delà des peurs, timidités, enjeux de pouvoir et leadership.

https://lesparoliers.com

UHUV Affiche

« Je voulais vous remercier parce que j’ai pu réutiliser une grande partie de ce qu’on a discuté lors de notre formation, pour coacher mon fils de 13 ans (tda/dysorthographie). Le fait de perdre un peu de temps pour en gagner par la suite, les relations obliques et bien sûr l’instauration de rituels 🙂

J’ai transformé l’échelle de la douleur en échelle d’agacement pour qu’il puisse identifier les moments où il n’est plus capable de travailler… etc…

Une belle discussion, le jeudi il avait fait tous ses devoirs ou presque à l’école, hier il a fait ses devoirs avec une assiduité et un calme que je ne lui connaissais pas (…) »

COMMENT FAIRE AUTREMENT ?

Une entreprise est un système organique complexe. Parfois, oubliant l’humain, elle se perçoit comme une mécanique dans laquelle il faut ajuster les paramètres entre rentabilité, évaluations et process structurels. Cette perception peut mettre à mal le sens au quotidien et conduire à la rupture du lien.

Le mal être se développe bien plus par le non-sens ressenti que par la pénibilité du travail.

Les réponses souvent apportées telles que création de chartes de qualité, audits, mise en œuvre de politique interne pour favoriser le bien être des collaborateurs n’apportent pas toujours les résultats escomptés. Probablement parce que ce sont des réponses « mécaniques » pour une problématique « organique ».

Si tel est le cas, il est urgent – avant de répondre par la mise en place de propositions, de charte de qualité, d’organisations nouvelles – d’entendre le malaise, de prendre le temps de l’écouter. Il n’est souvent pas visible clairement dans les premières revendications, dans le bruit. Il a besoin qu’on prenne le temps de le laisser s’exprimer en libérant la parole dans des lieux sécurisés, avec des outils d’écoute spécialisés et personnalisés.

Plus que de grandes révolutions ou de réponses prêtes à porter, il s’agit d’abord d’écouter.

Trop souvent, on ne s’entend plus qu’en filtre à partir des préjugés construits. C’est en dépassant ces clivages que les réponses au mal être peuvent se construire d’elles-mêmes.  L’objectif n’est plus d’aller bien au travail coûte que coûte, mais d’abord d’entendre le malaise, les souffrances au quotidien. Les demandes écoutées en l’état, sans jugement permettent une réelle prise en considération des collaborateurs.

La condition pour mettre en œuvre ce travail n’est pas de répondre positivement à chacune des doléances exprimées par les collaborateurs. Elle est pourtant d’accepter d’entendre et de se positionner, de reposer les limites de ce qui est acceptable ou non, parfois même d’entrer en résistance, d’accepter la conflictualité, de développer une communication réciproque et permettre aux uns et aux autres de changer, se modifier et grandir.

Cette étape permet à chacun de retrouver du sens, une forme de pouvoir d’agir, une modification de l’état d’esprit général au sein de l’organisation et la mise en place de changements significatifs.

Les avantages d’une telle posture sont multiples :

• Elle permet des effets directs, concrets et rapides,
• Elle est une réponse simple à une situation complexe,
• Elle permet de retrouver la sérénité et la sécurité,
• Elle est au final peu onéreuse pour l’entreprise.

Nous proposons en clair d’éviter de résoudre des problèmes complexes par des processus compliqués. Il est temps d’accepter la complexité dans la simplicité ; l’écoute personnalisée permet de transcender les blocages et la mise en place de changements significatifs.

© B Deffontaines – P Falce™